Bien sûr, c’est un peu plus long que l’avion mais le transfert par bateau sur l’île Sainte-Marie vaut la peine d’être vécu. Pour l’ambiance qui règne à Soanariena Ivongo lors de l’embarquement sur la Grande île (comprenez Madagascar). La même ambiance régnera à l’arrivée au port d’Ambodifotatra en face duquel se trouve l’office du tourisme.
Cimetière des Pirates
Cette escale est nécessaire pour celles et ceux qui n’ont pas de transfert vers un lieu d’hébergement. Cela permettra de ne rien manquer du cimetière des Pirates situé sur une presqu’île en face de l’île des Forbans, des petits villages comme Loukintsy (qui signifie Louis XV). Mais aussi d’avoir des indications précises sur les lieux Fady, marqués par un certain nombre d’interdits à respecter comme au phare Albrand ou vers les piscines naturelles.
Le ballet des baleines à bosse
Et puis comment ne pas profiter du ballet des baleines à bosse qui remontent de l’Antarctique pour la période de reproduction (jusqu’à fin septembre)? Un événement exceptionnel qui se passe de commentaires et déclenche à lui seul l’envie du voyage.
Sainte-Marie n’est pas une île de grande superficie. On y passera donc des vacances à échelle humaine ou un court séjour après un circuit à Madagascar.
Tous les types d’hébergement sont possibles, de la location de bungalows à la maison d’hôtes en passant par l’hôtellerie traditionnelle, comme au Libertalia avec ses bungalows en bord de plage et une très bonne table. Ou pour un séjour plus luxueux dans le magnifique Princess Bora Lodge. Ou sur l’île aux nattes (à quelques minutes de pirogue) dont le nom vient du nato, un arbre qui n’existe plus aujourd’hui sur l’île et servait à la confection des bateaux.
Brigands des mers
Ils s’appelaient Thomas Tew, John Avery, Christophe Condent (l’un des rares à être morts de vieillesse), Olivier Levasseur dit La Buse ou le légendaire William Kidd. Ils y ont écrit leurs lettres de… noblesse de brigands des mers! Ils furent parfois corsaires des rois de France ou d’Angleterre avant de se recycler dans la piraterie, cachés pour mieux surprendre, dans les baies protégées de l’île Sainte-Marie, qui a longtemps bénéficié d’un statut spécial avant son rattachement à Madagascar.
Ils possédaient les clés du royaume de la grande truanderie maritime et ont essaimé toutes les mers du globe susceptibles de voir croiser les galions et navires commerçants aux cales chargées d’or et d’épices. Mais leur cachette de prédilection se trouvait sur l’île Sainte-Marie.