Coq de roche péruvien, petits perroquets loris arc-en-ciel d’Océanie, roussette de Lyle ou de Malaisie, calao bicorne ou à casque rouge, vautour fauve ou martin… de Rothschild ne sont que quelques stars parmi les 3000 oiseaux des 300 espèces du monde entier présentes au Parc des Oiseaux.
Créé en 1970 à Villars-les-Dombes, au cœur de la Dombes qui est la troisième zone humide de France, le Parc des Oiseaux offre un véritable tour du monde ornithologique. De la Volière du Pantanal à la Vallée des rapaces, il suffit de se laisser prendre au jeu. Les oiseaux feront le reste avec le génie de la séduction qui, souvent, les caractérise.
L’oiseau et le cinéma
Cette année, la réserve naturelle ornithologique va encore plus loin. Outre cette nouveauté qu’est la Jungle tropicale (voir encadré), elle présente l’oiseau et le cinéma. Il faut souligner que le parc participe activement au tournage de grands films nécessitant des oiseaux comme Le peuple migrateur, de Jacques Perrin, Nicostratos le pélican, d’Olivier Horlait ou Il était une forêt, de Luc Jacquet, parrain des lieux et également réalisateur de La marche de l’empereur.
Parmi les animations autour du septième art, citons l’exposition sur les tournages des films de Luc Jacquet et Jacques Perrin, la projection d’un film en plein air, une exposition autour des acteurs du film Le peuple migrateur ou encore le jeu de piste pour que les enfants retrouvent les héros de leurs dessins animés favoris. Mais le grand moment sera le spectacle en plein air avec les oiseaux en vol sur le thème du cinéma.
Spectacle toujours avec les artistes qui se produiront en concert (21h) dans l’amphithéâtre du parc, du 1er au 5 juillet, dans le cadre d’un partenariat avec Le Printemps de Pérouges: Thomas Fersen, Louis Chedid, Michel Jonasz, Natalie Dessay et Michel Legrand, Anne Roumanoff.
Comprendre la fragilité
Mais le spectacle ornithologique est toujours didactique. La beauté permet aussi de comprendre la fragilité. Le parc s’attache en permanence à la sensibilisation concernant la protection et la préservation des espèces. Chacun pourra le constater, par exemple, dans la volière dédiée cette année aux forêts tropicales.
Le plaisir doit aussi mobiliser l’attention tant les espèces sont parfois menacées. Chacun y réfléchira sans doute en s’émerveillant devant l’Ile aux échassiers, le Bush australien, la Volière des condors ou la Crique des manchots, sans oublier les Terres des calaos asiatiques et celles de leurs cousins africains.
Cela donnera des couleurs aux ailes de l’avenir: dans la nurserie, il y a 500 naissances par an!