Peu connu du grand public, le lac artificiel Kariba est pourtant un passage obligé de tout séjour au Zimbabwe. Avant d’entrer plus avant dans ses particularités, il faut savoir qu’il s’agit du deuxième plus grand réservoir artificiel de la planète après le lac Nasser, en Egypte. Cette vaste étendue d’eau, ainsi que son environnement, animal et végétal, constituent une synthèse enchantée des charmes de l’Afrique noire. Intégrée dans le parc national de Matusadona, elle en représente un côté. De l’autre, on trouve des forêts. Et, au centre, la vallée du Zambèze, du fleuve du même nom.
Arche de Noé à ciel ouvert
Cette arche de Noé à ciel ouvert accueille des éléphants, hippopotames, léopards, zèbres… Des espèces rares d’oiseaux – le mythique aigle pêcheur africain, par exemple – et de poissons y sont également recensées. La faune est si abondante qu’on ne sait plus où donner de la tête pour ne pas rater une miette de ce spectacle naturel fascinant.
Le lac Kariba est facilement accessible par la route et, cerise sur le gâteau, il est situé non loin des chutes Victoria, autre lieu incontournable du Zimbabwe.
A l’extrême nord-est du Botswana, le parc national de Chobé se caractérise par sa forte population d’éléphants. Leur nombre est estimé à 60’000 environ, soit la plus importante concentration sur le continent. De la race du Kalahari, ils sont les plus grands de leur famille. Leurs dimensions sont impressionnantes. Les hippopotames, les buffles et les antilopes s’y sentent également à l’aise. Cette réserve constitue, en outre, un paradis pour les ornithologues, amateurs ou non, qui auront 440 espèces d’oiseaux à se mettre sous la pupille.
Le secteur appelé Savute, refuge des lions et des hyènes, fait partie des endroits les plus prisés, car extrêmement dense en animaux. En toute saison. Sans conteste un morceau d’Afrique parmi les plus précieux.
Diversité environnementale
Mais ce parc d’une superficie de 11’700 km2, longé par la rivière Chobé, qui joue le rôle de frontière naturelle entre le Botswana et la bande de Caprivi, en Namibie, se distingue aussi par sa diversité environnementale. Où l’on navigue entre plaines d’épandage, marais, zones arbustives et désertiques. Un sacré dépaysement.