Le 30 avril 2003, les autorités politiques et sportives inaugurent le Stade de Genève, aussi connu sous les appellations Stade des Genevois et Stade de la Praille. Avec une capacité de plus de 30’000 places assises et couvertes, cette nouvelle enceinte est destinée à accueillir des matchs internationaux, les rencontres à domicile du Servette, mais aussi des concerts et spectacles gigantesques.
Deux ans après le Parc Saint-Jacques de Bâle, le Stade de Genève fait office de deuxième stade suisse nouvelle génération avec son centre commercial et son parking. Coût de l’ensemble: environ 250 millions de francs. Une coquette somme qui aura fait grincer de nombreuses dents tout au long des six années du chantier. Sans oublier les nombreux recours d’associations écologistes dont le but était de retarder les travaux. Un pari réussi puisque ces derniers devaient initialement s’achever en 2001. Les soucis n’ont pas pris fin avec l’inauguration du stade puisque deux ans plus tard, le club résident grenat est déclaré en faillite. Un choc pour tout le canton. Autre ombre au tableau, la pelouse semble maudite. A tel point que la Fondation du Stade de Genève et l’Etat ont décidé cette année de la remplacer par une surface synthétique. Coût estimé? Au moins 1,6 million de francs. Projet finalement abandonné. Seule consolation après toutes ces polémiques, Servette a retrouvé des couleurs et affiche désormais des ambitions en Super League, mais aussi en Europa League. Problème, il le fait sans véritable public à cause des restrictions sanitaires. Maudit…